Changement d’heure en Europe : Tradition désuète ou idée géniale ?

Changement d’heure en Europe : Tradition désuète ou idée géniale ?

Chaque année, c’est le même manège : le changement d’heure revient avec la régularité d’un coucou suisse. On avance, on recule… Et au final, tout le monde finit par se demander : « Mais pourquoi, au juste ? ». Est-ce pour économiser de l’énergie ? Pour prolonger nos belles soirées d’été ? Ou simplement pour le plaisir de voir notre horloge biologique se détraquer ?

L’Union européenne avait pourtant envisagé d’abandonner cette pratique en 2018, après une consultation publique massive où 84 % des participants se disaient favorables à l’arrêt du changement d’heure. Et pourtant, quatre ans plus tard, l’Europe continue de jouer au yo-yo temporel. Pourquoi un tel retard ? Spoiler : ce n’est pas juste pour nous embêter.

Les origines de cette tradition bien huilée

L’idée de modifier l’heure en fonction des saisons n’est pas neuve. Elle remonte à Benjamin Franklin qui, en 1784, suggérait que les Parisiens pourraient économiser des bougies en se levant plus tôt l’été. Oui, même au XVIIIe siècle, on pensait déjà aux économies d’énergie !

Mais c’est au début du XXe siècle, durant la Première Guerre mondiale, que le changement d’heure s’est imposé en Europe pour économiser le charbon. Il a refait surface pendant la Seconde Guerre mondiale, puis de nouveau dans les années 70, en pleine crise pétrolière.

Aujourd’hui, l’argument de l’économie d’énergie tient-il encore la route ? Eh bien… Pas vraiment. Avec l’amélioration de l’éclairage LED et des appareils ménagers moins énergivores, le gain énergétique est devenu marginal. En réalité, on économise surtout de quoi faire fonctionner un grille-pain pendant quelques minutes. De quoi en faire râler plus d’un.

Pourquoi ça coince

Si la majorité des Européens semble prête à en finir avec cette gymnastique horlogère, c’est surtout au niveau politique que ça bloque. Les pays membres de l’Union européenne doivent se mettre d’accord sur l’heure qu’ils conserveraient à l’année : l’heure d’été ou l’heure d’hiver.

Et c’est là que ça devient aussi complexe qu’une recette de soufflé. Les pays du Sud, adeptes de longues soirées ensoleillées, préfèrent généralement l’heure d’été. Tandis que ceux du Nord, qui luttent déjà contre des nuits interminables l’hiver, pencheraient plutôt pour l’heure d’hiver. On pourrait résumer ça à un duel épique : tapas en terrasse contre plaid et chocolat chaud.

Les impacts sur notre santé

Ah, l’argument santé ! Chaque année, des études viennent rappeler que ce passage forcé d’une heure à l’autre n’est pas sans conséquence sur notre organisme. Fatigue, troubles du sommeil, baisse de la concentration… Un peu comme si l’on offrait à tous les Européens un petit jet-lag en cadeau.

Les enfants, les personnes âgées et les travailleurs de nuit sont particulièrement affectés. Et même ceux qui prétendent s’en remettre facilement finissent par avouer qu’une bonne sieste post-changement d’heure n’est jamais de trop.

Alors, faut-il arrêter ?

La question reste ouverte. Les arguments pour la suppression du changement d’heure sont nombreux : économies d’énergie limitées, impacts sur la santé, désagréments pratiques… Et pourtant, le débat semble éternel.

L’Union européenne finira-t-elle par trancher ? En attendant, préparez-vous à avancer vos horloges ou vos montres… Ou à râler sur les réseaux sociaux, ce qui est probablement plus thérapeutique.

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