Quand on pense aux films d’Halloween, on imagine les classiques avec des fantômes, des sorcières, des vampires… et puis il ya The Rocky Horror Picture Show . Oubliez les citrouilles et les chauves-souris, ici c’est un monde de collants, de glamour extraterrestre et de bas résille qui vous attend.
The Rocky Horror Picture Show , réalisé par Jim Sharman et sorti en 1975, est l’une de ces œuvres cinématographiques qui refusent d’être mises dans une case. Mélange détonnant de comédie, de comédie musicale, d’horreur et de science-fiction, le film a su conquérir un public des plus fidèles. Parce que, franchement, qui n’aime pas un peu d’excentricité mélangée à sa dose d’épouvante ?
Un rite de passage
Avant d’entrer dans le cœur du sujet, il faut parler du rite de passage qu’est la première vision de The Rocky Horror Picture Show . Si vous n’avez jamais vu ce film, peut-être avez-vous vécu dans un château gothique sans électricité pendant toutes ces années ? Et si c’est le cas, je suggère une double soirée : Frankenstein suivi de Rocky Horror . C’est presque la même histoire, mais avec plus de paillettes.
Un scénario…atypique
Pour les non-initiés, le film raconte l’histoire de Brad et Janet, un couple tout ce qu’il ya de plus banal et «carré». Suite à une panne de voiture, ils se retrouvent dans un château étrange habité par le Dr Frank-N-Furter, un travesti extraterrestre, son majordome Riff Raff, sa sœur Magenta et une bande d’autres personnages loufoques. Ajoutez à cela une pincée de romance, des numéros de danse entraînants et une bonne dose d’humour, et vous obtenez le cocktail détonant qu’est Rocky Horror .
Plus qu’un film : un phénomène
Mais ce qui rend ce film si spécial, c’est qu’au-delà de l’écran, il a engendré un véritable phénomène culturel. Partout dans le monde, des cinémas proposent des projections «participatives» où les fans déguisés en leurs personnages préférés viennent chanter, danser, et même rejouer certaines scènes devant l’écran. Et si vous n’avez jamais jeté du riz lors d’un mariage au cinéma ou crié «C’est pour quand la suite ?!» à un moment inopportun, avez-vous vraiment vécu Halloween ?
Les personnages : la quintessence de l’excentricité
Tim Curry, dans le rôle du Dr Frank-N-Furter, est à la fois charismatique, effrayant et hilarant. Qui aurait pensé qu’un savant fou en bas résille et talons aiguilles serait un jour une icône d’Halloween ? Sans oublier Susan Sarandon dans le rôle de Janet, qui évolue d’une femme sage à une diva affirmée.
Riff Raff, Magenta, et Columbia, avec leurs personnalités démesurées et leurs tenues excentriques, ont également marqué les esprits. Et bien sûr, le personnage-titre, Rocky, qui n’est autre que la création musclée du Dr Frank-N-Furter. Si Frankenstein avait eu un abonnement à la salle de gym, sa créature ressemblerait sûrement à Rocky.
La musique : des tubes intemporels
La bande-son du film, c’est un peu la cerise sur le gâteau (ou devrais-je dire sur le riz au lait ?). Qui n’a pas dansé sur «Time Warp» lors d’une soirée déguisée ? Et avouons-le, «Sweet Transvestite» est probablement la seule chanson où l’on peut entendre le mot «transsexuel» chanté avec tant de panache.
Conclusion : Une tradition d’Halloween à ne pas manquer
Que vous soyez un fan de la première heure ou un novice curieux, The Rocky Horror Picture Show est un incontournable d’Halloween. Certains préfèrent les films d’horreur qui les font sursauter, d’autres les comédies qui les font rire, mais avec Rocky Horror , vous en avez les deux… et plus encore !
Alors, à l’approche du 31 octobre, ressortez vos collants, vos talons aiguilles et vos bas résille, et préparez-vous à entrer dans le monde merveilleux et déjanté du Dr Frank-N-Furter. Et n’oubliez pas : c’est juste un pas à gauche, puis un saut à droite… et avant que vous ne le sachiez, vous serez pris dans le «Time Warp» !
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