Quand on veut, on peut… Vraiment ?

Quand on veut, on peut... Vraiment ?

Le matin, au petit-déjeuner, entre deux tartines de confiture, votre grand-mère vous l’a sûrement dit au moins une fois : «Quand on veut, on peut, mon chéri(e)». Une maxime qui semble simple, claire, presque triviale. Mais est-ce vraiment le cas ? Est-ce que vouloir quelque chose suffit pour l’obtenir ? Dans cet article, nous allons déshabiller cette expression pour voir si elle porte vraiment quelque chose en dessous… ou si elle est simplement une vieille maxime sans pantalon !

Origines de la maxime

La maxime «Quand on veut, on peut» est probablement aussi vieille que l’ambition humaine. Elle renvoie à l’idée que la volonté, cette force intérieure qui nous pousse à agir, serait le moteur principal de la réussite. Les origines exactes de cette phrase sont difficiles à retracer, mais sa popularité ne fait aucun doute. On la retrouve dans de nombreux livres, discours, et même dans des chansons. Et oui, ce n’est pas seulement la réserve secrète de mamie, c’est aussi la conception des ambitieux !

La volonté, ce puissant moteur

Sans conteste, la volonté joue un rôle central dans la poursuite de nos objectifs. Qui n’a jamais ressenti cette bouffée d’énergie, cette détermination brûlante qui nous pousse à continuer, même quand tout semble aller de travers ? La volonté est ce qui nous permet de repousser nos limites, de persévérer malgré les obstacles et de croire en nos rêves, même les plus fous (comme celui de manger une pizza entière après minuit sans prendre un gramme).

Mais est-ce suffisant ?

Si «vouloir» était la seule pièce du puzzle, la vie serait nettement plus simple. Mais voilà, il y a une différence entre vouloir voler et réellement s’envoler du balcon en imitant un pigeon (chose que je ne recommande absolument pas, sauf si vous avez des ailes cachées quelque part).

La réalité est que la volonté, bien que fondamentale, doit être accompagnée d’efforts, de compétences, de ressources et parfois d’une bonne dose de chance.

Le risque de la sur-simplification

Prendre la maxime «Quand on veut, on peut» au pied de la lettre peut mener à des déceptions. Imaginez vouloir devenir le prochain Mozart sans jamais avoir touché un piano, ou vouloir courir un marathon sans préparation préalable (à moins que votre idée d’un marathon soit de voir une série Netflix d’un seul trait, auquel cas, je suis totalement avec vous).

Il est essentiel de tempérer cette maxime avec une dose de réalisme. Tout en cultivant notre volonté, il est crucial d’investir dans la préparation, la formation, et parfois de reconnaître que certains rêves prennent obligatoirement plus de temps ou peuvent même être hors de notre portée.

Le pouvoir de la nuance

Alors, est-ce que la maxime devrait être modifiée en «Quand on veut, et qu’on travaille dur, avec une stratégie, quelques compétences, et peut-être un soupçon de chance, on peut (parfois) y arriver» ? Bon, d’accord, cette version n’a clairement pas le même punch et prendrait une éternité à broder sur un coussin. Mais elle a le mérite d’être plus précis.

Conclusion : C’est un bon début

«Quand on veut, on peut» est une maxime inspirante qui nous rappelle l’importance de la volonté dans la réalisation de nos aspirations. Cependant, comme toute recette, elle nécessite quelques ingrédients supplémentaires pour vraiment fonctionner. L’effort, la préparation, l’apprentissage et parfois une pincée de chance sont essentiels pour transformer la volonté en réalité.

La prochaine fois que vous entendrez cette maxime, souriez, acquiescez et ajoutez silencieusement à la fin : «…avec un peu de travail et de persévérance». Et surtout, si mamie vous ressert cette phrase au petit déjeuner, n’oubliez pas de lui dire que vous l’aimez. Après tout, c’est sa façon à elle de vous rappeler que tout est possible. Enfin… presque tout. Sauf peut-être pour cette pizza après minuit.

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