Naviguer dans l’océan de l’anxiété enfantine

Naviguer dans l'océan de l'anxiété enfantine

L’anxiété chez les enfants, c’est un peu comme cet invité indésirable qui débarque sans prévenir au beau milieu d’une fête d’anniversaire. On ne le voit pas arriver, et pouf, voilà qu’il s’installe, chipant une part de gâteau au passage. Mais contrairement à un simple fêtard égaré, l’anxiété s’incruste et décide souvent de rester bien plus longtemps que prévu.

Pour comprendre ce phénomène, imaginez un instant que chaque enfant est un petit navire en pleine mer. Pour certains, la traversée est plutôt calme et sereine. Mais pour d’autres, c’est comme s’ils naviguaient constamment dans une tempête, avec des vagues d’inquiétudes qui les submergent sans crier gare. Et non, il n’est pas question de leur apprendre à méditer ou à tenir un journal de gratitude. Ici, on va plutôt enfiler nos gilets de sauvetage et plonger tête première dans les flots tumultueux de l’anxiété enfantine.

Première escale : le port des causes mystérieuses. L’anxiété, chez les moussaillons, peut avoir autant de sources qu’il y a de poissons dans la mer. Ça va des tempêtes familiales, aux épreuves scolaires, en passant par des légendes urbaines qui auraient de quoi faire pâlir le plus brave des pirates. Les enfants, avec leur imagination débordante, peuvent se construire des monstres sous le lit à partir d’à peu près n’importe quoi.

Poursuivons notre voyage vers l’île de la manifestation. L’anxiété, c’est un peu le caméléon de l’univers psychologique. Chez certains enfants, elle se manifeste par des symptômes physiques : maux de ventre dignes d’une épidémie de scurvy, ou des migraines qui donneraient l’impression d’avoir un perroquet tapageur en permanence sur l’épaule. Pour d’autres, c’est plutôt un trésor d’inquiétudes qui s’accumule, les empêchant de se concentrer sur leur chasse au trésor quotidienne.

Mais alors, comment hisser la grand-voile et sortir de cette tempête ? Il n’y a pas de carte au trésor qui mène à une solution unique, mais quelques astuces de vieux loups de mer peuvent aider. D’abord, il est primordial d’ouvrir les canaux de communication. Parler de ses peurs, c’est un peu comme alléger son navire avant une tempête : ça aide à rester à flot. Ensuite, établir une routine, c’est comme suivre l’étoile du nord pour un marin. Cela offre un cadre rassurant, une constante dans un océan d’incertitudes.

Bien sûr, face à une tempête d’anxiété de catégorie 5, il est parfois nécessaire de faire appel à un équipage de professionnels. Psychologues et thérapeutes peuvent être les phares guidant les petits navires vers des eaux plus calmes. Ils possèdent une panoplie d’outils, allant des exercices de relaxation (non, on ne parle pas de se mettre en lotus et de chanter des mantras) à des stratégies comportementales pour apprendre à gérer l’anxiété, sans pour autant demander à l’enfant de tenir un journal de bord de ses émotions.

En conclusion, l’anxiété chez les enfants, c’est un voyage complexe dans des eaux souvent agitées. Mais avec un bon équipage, une carte des émotions bien tracée pour alléger l’atmosphère, il est possible de naviguer à travers la tempête. Après tout, même les plus grandes aventures sont ponctuées de défis à surmonter. Et qui sait ? Peut-être qu’au bout de ce périple, il y a un trésor caché : la résilience, prête à être découverte.

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