Narcissisme et Rancune: Un Duo Dynamique

Narcissisme et Rancune: Un Duo Dynamique

Découvrir les mystères de l’esprit humain, c’est un peu comme essayer de démêler un casse-tête particulièrement tordu, où chaque pièce semble avoir sa propre personnalité. Et parfois, au cœur de ce dédale psychologique, on tombe sur des associations qui nous font lever un sourcil, voire deux. Prenez par exemple cette révélation surprenante: il semblerait que le narcissisme et la rancune soient un peu comme ces duos inséparables de films, sauf qu’ici, il n’y a pas de fin heureuse en vue.

Plongeons dans l’univers fascinant et quelque peu ironique où la grandeur de soi rencontre le ressentiment tenace. Imaginez un monde où les miroirs pourraient parler et les journaux intimes garderaient rancune. C’est un peu l’histoire d’une étude sur le lien entre le narcissisme et le fait de chérir de vieilles blessures comme si c’était un sport olympique.

La recherche, publiée dans le très sérieux «The Journal of Social Psychology», a révélé que ceux parmi nous qui se baladent avec un ego de la taille de l’Everest – je parle ici du narcissisme grandiose – ont une propension à garder des rancunes avec autant de dévotion qu’un collectionneur de timbres rares. Mais attendez, ce n’est pas tout. Si vous ajoutez à cela une pincée de narcissisme vulnérable – cette tendance à se sentir aussi stable émotionnellement qu’un château de cartes en pleine tempête – vous obtenez une recette garantie pour une rancune longue durée, avec un zeste d’amertume.

Ces découvertes nous éclairent sur le ballet émotionnel qui se joue lorsque quelqu’un avec un sens exagéré de sa propre importance se sent lésé. Au lieu d’un simple «oh, désolé, je passe à autre chose», la réaction est plus du genre «Je me souviendrai de ton affront jusqu’à ce que les smartphones deviennent obsolètes» (et on sait tous que ça n’arrivera jamais).

La première étape de cette aventure dans les méandres de l’âme humaine a impliqué un groupe d’étudiants courageux, prêts à plonger dans les abysses de leur psyché. Armés d’un questionnaire, ces explorateurs de l’intérieur ont dû se remémorer une offense passée et évaluer leur propension à la rancune. Les résultats? Pas de lien direct entre narcissisme et rancune. Cependant, une fois que vous mélangez les deux types de narcissisme, la magie opère, et pas de la manière la plus enchantée.

La suite de l’expédition a élargi l’horizon pour inclure des adultes de tous horizons, transformant l’étude en une sorte de «tour du monde de la rancune». Cette fois, une corrélation claire a émergé entre le narcissisme vulnérable et la capacité à garder rancune plus longtemps que la durée de vie moyenne d’un smartphone.

Mais attendez, il y a un rebondissement dans notre conte. Il semblerait que la rumination, cette tendance à ressasser les événements encore et encore, joue les entremetteuses dans la relation entre narcissisme et rancune. En d’autres termes, plus vous pensez à l’offense, plus votre ego narcissique est susceptible de transformer cette rancune en une véritable croisade personnelle.

Alors, que nous apprend cette saga sur le narcissisme et la rancune? Peut-être que dans ce grand théâtre de l’ego et des émotions, garder rancune est une manière de rester sur ses gardes, un peu comme un chevalier médiéval qui ne baisserait jamais sa garde… sauf que notre chevalier serait probablement en train de vérifier son reflet dans son bouclier.

Bien sûr, comme toute bonne histoire de science, celle-ci vient avec son lot de «mais» et de «peut-être». Les chercheurs eux-mêmes lancent des pincées de prudence, rappelant que dans le grand livre des causes et des effets, ils n’ont pas encore réussi à écrire «Le narcissisme cause la rancune» en lettres d’or. De plus, ils admettent n’avoir pas exploré la terre inconnue du pardon ou de la vengeance, laissant ainsi une porte entrouverte pour de futures aventures scientifiques.

La prochaine fois que vous rencontrerez quelqu’un avec un ego si grand qu’il a besoin de son propre code postal, rappelez-vous que derrière cette façade de confiance pourrait se cacher une collection de rancunes dignes d’un musée. Et si jamais vous vous retrouvez à ruminer sur une offense passée, peut-être est-il temps de considérer que, dans le grand schéma des choses, lâcher prise pourrait juste être la plus grande victoire sur votre propre mont Everest intérieur.

L’étude, « L’association entre le narcissisme vulnérable et grandiose des victimes et la rancune », a été rédigée par Jingyuan Li, C. Ward Struthers, Dmytro O. Rebrov, Ariel Shoikhedbrod et Joshua R. Guilfoyle.

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