Avez-vous déjà eu l’impression que, parfois, on vous cachait quelques informations croustillantes ? Rassurez-vous, vous n’êtes pas seuls à éprouver cette petite pointe de curiosité. Les gouvernements eux-mêmes, et particulièrement celui des États-Unis, ont leur lot de dossiers qu’ils auraient préféré garder sous clé. Dans cet article, je vous propose de découvrir cinq programmes qui ont longtemps été dissimulés au public américain. Attachez votre ceinture, nous allons plonger dans un univers où l’on manipule des esprits, où des ovnis (ou prétendus tels) s’écrasent, où des bombes atomiques se perdent au fond des océans, et où des organisations clandestines font tout pour rester dans l’ombre.
Des expériences menées sur les humains
Commençons par le sujet probablement le plus dérangeant : les expériences médicales réalisées à l’insu de patients. En 1945, alors que la Seconde Guerre mondiale prenait fin, le gouvernement américain souhaitait en savoir plus sur les effets de la radiation sur le corps humain. Dans cette optique, des scientifiques ont administré des doses de plutonium (rien que ça !) à plusieurs patients américains, parmi lesquels se trouvaient des enfants, des personnes sans domicile fixe ou encore des malades en phase terminale.
Imaginez : vous vous cassez un bras et une jambe dans un bête accident de voiture, et vous vous retrouvez soudainement cobaye pour des expériences radioactives. C’est pourtant ce qui est arrivé à l’ouvrier Ebb Cade, victime d’un accident de voiture dans le Tennessee. À l’hôpital, les médecins ont sciemment retardé ses soins pour lui injecter du plutonium et étudier les effets de la substance sur ses os. Vous conviendrez qu’il y a plus sympathique comme séjour dans un établissement de santé…
Les expériences se sont poursuivies au fil des années dans diverses institutions, et plusieurs groupes vulnérables (militaires, détenus, personnes âgées) se sont retrouvés, malgré eux, au cœur de ce sinistre protocole. Sans surprise, le tout fut placé sous le sceau du secret. Il a fallu attendre les années 1990 pour que les détails de ces expérimentations soient enfin révélés lors d’enquêtes officielles.
Le Code de Nuremberg, qui entendait encadrer les pratiques médicales après les horreurs de la guerre, était censé servir de balise éthique. L’ironie est que, dans le même temps, certains responsables craignaient d’avoir des comptes à rendre, si bien qu’ils ont verrouillé ces informations. Morale de l’histoire : même s’ils avaient à l’époque toutes les raisons de rester discrets, de telles actions finissent tôt ou tard par remonter à la surface.
L’affaire de Roswell : ballon-sonde ou soucoupe volante ?
Autre sujet légendaire : Roswell. En 1947, le propriétaire d’un ranch du Nouveau-Mexique découvre dans un champ des débris un peu bizarres, qui ressemblent à des morceaux de métal et de caoutchouc. Les militaires de la base aérienne de Roswell rappliquent, récupèrent les débris et, dans un premier communiqué de presse, affirment avoir mis la main sur un « disque volant ».
Si vous pensez que c’est le moment où le gouvernement aurait pu, par inadvertance, confirmer l’existence d’extraterrestres, vous risquez d’être déçu. Moins de 24 heures après l’annonce, l’armée se rétracte : « Fausse alerte, c’était un simple ballon-sonde ».
Bien entendu, ce brusque changement de version n’a fait qu’alimenter les spéculations. Alors, était-ce un vrai OVNI ou un accessoire de haute technologie employé à d’autres fins ? En 1994, un rapport officiel a finalement confirmé que ces débris étaient liés au projet Mogul, un programme visant à espionner l’Union soviétique durant la guerre froide à l’aide de réflecteurs radar dissimulés dans des ballons.
Vous me direz : plus aucune zone d’ombre, donc ? Pas si vite. L’affaire Roswell demeure, encore aujourd’hui, un déclencheur de débats passionnés. Dans l’imaginaire collectif, elle reste l’emblème de la méfiance envers les discours officiels et de la conviction qu’on ne nous dit pas tout.
MKUltra : contrôler les esprits
Poursuivons notre périple dans les programmes tenus secrets avec le projet MKUltra, orchestré par la CIA de 1953 à 1973. L’objectif assumé ? Tenter de manipuler l’esprit humain en utilisant des drogues, en particulier le LSD, dans l’espoir de créer de véritables « armes » capables de réaliser des missions secrètes, voire d’assassinats, à l’insu de leur propre volonté.
Vous l’aurez compris, on atteint ici des sommets d’éthique discutable. De nombreux civils et fonctionnaires, ignorants de tout, ont été drogués afin d’observer leurs réactions. Vous imaginez la scène : vous êtes paisiblement installé au café du coin, et un agent secret glisse quelques gouttes d’une substance suspecte dans votre verre ? À n’en pas douter, ce n’est pas le genre de surprise qu’on souhaite recevoir à l’happy hour.
Des faits tragiques ont été signalés, dont la mort d’au moins un patient suite à une overdose de drogue administrée par des scientifiques du projet. Lorsque la presse s’en est mêlée, notamment via un article paru en 1974 dans le New York Times, le scandale a éclaté et le Sénat américain a ouvert une enquête.
Si vous attendez des aveux complets et des dossiers abondamment détaillés, sachez qu’une grande partie des documents aurait été détruite par le directeur de la CIA de l’époque. Alors, qu’est-ce qui reste à découvrir ? Mystère. Il est probable qu’une partie de la vérité sur MKUltra demeure sous les décombres des archives – de quoi alimenter encore un peu plus les théories les plus folles.
COINTELPRO : le FBI s’attaque aux « trouble-fêtes »
Dans le même esprit, évoquons à présent COINTELPRO. Derrière ce nom un peu bizarre se cache un programme de contre-espionnage piloté par le FBI de J. Edgar Hoover. Officiellement, il s’agissait de contrer l’influence du parti communiste américain en pleine guerre froide. Dans la pratique, le FBI s’est servi de ce programme pour espionner et discréditer des organisations et individus considérés comme perturbateurs de l’ordre social.
Fait notable : COINTELPRO ne s’est pas contenté de surveiller les « rouges ». Le FBI a aussi ciblé des groupes comme le Ku Klux Klan, les Black Panthers, et même des figures du mouvement pour les droits civiques, dont Martin Luther King Jr. Des coups bas ? Oui, il y en a eu : chantage, fabrication de rumeurs, diffusion de fausses lettres.
L’existence de COINTELPRO a fini par être révélée au grand public en 1971, quand des activistes ont pénétré par effraction dans un bureau du FBI et se sont emparés de documents confidentiels, avant de les divulguer à la presse. Autant dire que cette affaire a mis Hoover et son agence dans l’embarras.
Imaginez-vous recevoir un beau matin une lettre anonyme dont vous ne connaissez pas l’expéditeur, et qui insinue que votre vie privée sera exposée si vous ne filez pas droit. Ce genre de pratique laissait peu de place à la tranquillité d’esprit. Inutile de préciser que, là encore, l’affaire est restée secrète le plus longtemps possible.
Une arme nucléaire tombée à la mer : la « Broken Arrow »
Terminons notre liste (pour le moment, du moins) avec l’histoire d’une bombe nucléaire littéralement perdue en mer. À force de stocker des armes atomiques un peu partout, des accidents de type « Broken Arrow » ont vu le jour. Le terme désigne un incident impliquant la perte, le vol ou la mauvaise manipulation d’armes nucléaires.
L’un des cas les plus frappants se déroule le 5 décembre 1965, à bord du porte-avions USS Ticonderoga, naviguant dans la mer des Philippines. Un avion d’attaque A-4 Skyhawk, piloté par un officier américain et équipé d’une bombe nucléaire, glisse du pont et tombe dans l’eau. Bien sûr, l’équipage lance immédiatement des recherches pour retrouver l’avion et secourir le pilote. Malheureusement, ce dernier est porté disparu, tout comme l’arme.
Et qu’a fait la marine américaine ? Elle a préféré taire l’affaire pour ne pas que l’opinion publique apprenne la présence de bombes atomiques à bord de ses navires. Des années plus tard, l’événement est finalement reconnu, mais les détails ne sont divulgués qu’en 1989 grâce à des documents exhumés par des chercheurs.
Au final, vous vous retrouvez avec une bombe nucléaire qui gît, quelque part au fond de l’eau, à environ 4 900 mètres de profondeur. Pas de quoi vous aider à dormir sur vos deux oreilles si vous êtes du genre inquiet.
Conclusion : pourquoi garder tout cela secret ?
Après ce tour d’horizon, vous vous demandez peut-être : « Pourquoi tant de cachotteries ? » Les raisons sont multiples : protéger la sécurité nationale, dissimuler des actions moralement discutables, ou encore éviter le scandale politique. Ce que ces affaires révèlent, c’est qu’en démocratie, il arrive qu’on doive attendre plusieurs décennies pour que des informations pourtant essentielles finissent par être déclassifiées.
Nous l’avons vu, qu’il s’agisse d’expériences médicales sur la population, d’étranges débris retrouvés dans le désert, de projets de contrôle de l’esprit, de surveillance illégale d’activistes ou de bombes perdues au fond des mers, la réalité dépasse souvent la fiction. Et si tout cela pousse les citoyens à exiger plus de transparence de la part de leurs gouvernants, c’est, somme toute, un bon signe pour la démocratie.
En attendant, vous pouvez dorénavant glisser quelques anecdotes croustillantes lors de vos prochains dîners ! Qui sait, vous déclencherez peut-être un débat sur la confiance que l’on doit accorder aux autorités. Ou alors, vous vous ferez traiter de « complotiste ». Peu importe, vous aurez toujours une bonne histoire à raconter pour animer la soirée.
Voilà, vous êtes désormais mieux informé (et peut-être un peu plus méfiant). Mais ne vous arrêtez pas là : l’Histoire américaine regorge de dossiers sensibles qui n’attendent que d’être déterrés. Et rappelez-vous : vous avez tout à fait le droit de rester curieux. Après tout, mieux vaut prévenir que guérir… ou que boire par inadvertance un café au LSD.
Prenez soin de vous !
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