Tout le monde à ses petits secrets, ces choses qu’on aime à l’abri des regards, dans la discrétion la plus totale. Ces choses que, pour rien au monde, on n’oserait avouer à haute voix, même sous la menace. Nous parlons bien sûr de… nos plaisirs coupables.
Mais pourquoi ressentons-nous le besoin de cacher ces plaisirs ? Pourquoi les considérons-nous comme « coupables » ? Et, surtout, pourquoi devrions-nous célébrer plutôt que condamner ces petites joies de la vie ?
Définition du plaisir coupable
Commençons par une définition formelle, histoire de se donner des airs savants. Un plaisir coupable est un acte ou un objet de plaisir que l’on sait être peu recommandable, voire légèrement honteux, mais auquel on ne peut résister. Cela peut aller de l’écoute secrète de chansons de variété française douteuses à la dégustation nocturne de bonbons en passant par des séries télés de téléréalité si scénariisées qu’elles en deviennent des feuilletons modernes.
L’origine du plaisir coupable
On pourrait se demander : d’où vient cette idée même de plaisir coupable ? Ne devrions-nous pas simplement jouir de ce que nous aimons, sans nous du regard des autres ?
En fait, la société, avec ses normes et ses règles tacites, nous conditionne sur ce qui est « bien » ou « mal ». Vous souvenez-vous de cette époque où vous portiez des pantalons pattes d’éléphant, persuadé que c’était le summum du style ? (Si ce n’est pas le cas, demandez à vos parents ou grands-parents, ils auront sûrement des photos hilarantes à vous montrer). Et bien, c’est un peu pareil pour les plaisirs coupables. C’est cette même société qui, tout en nous disant de suivre nos passions, nous murmure à l’oreille : « Oui, mais pas celle-là. »
Faut-il se débarrasser de ses plaisirs coupables ?
Pourquoi le ferions-on ? À moins que ces plaisirs ne deviennent nocifs pour votre santé ou votre bien-être (comme manger une tablette de chocolat tous les jours), il n’y a aucune raison de s’en priver. L’important est de trouver un équilibre et de ne pas laisser ces plaisirs prendre le pas sur votre vie.
Comment savourer nos plaisirs sans culpabilité ?
Tout d’abord, il est essentiel de reconnaître que la joie est subjective. Ce qui est un plaisir pour une personne peut être une routine pour une autre. Donc, si cela vous rend heureux, foncez !
De plus, essayez de définir vos propres standards au lieu de vous laisser influencer par ceux des autres. Et surtout, rappelez-vous que nous sommes tous imparfaits et que ces imperfections nous rendent uniques et spéciaux.
Liste des plaisirs coupables les plus populaires
Vous assistez à cette fête avec impatience, n’est-ce pas ? Allons-y gaiement ! Voici une compilation (hautement scientifique, bien entendu) de certains des plaisirs coupables, de ces petites joies secrètes que nous aimons tant mais que nous n’osons pas toujours avouer:
- Regarder des émissions de télé-réalité : Oui, on sait que c’est scénarisé, que c’est souvent superficiel et parfois même carrément ridicule. Mais quelle satisfaction de voir ces candidats se chamailler pour des broutilles !
- Lire des Magazines People : Bien que nous prétendions souvent être au-dessus de ces « futilités », qui peut dire qu’il n’a jamais jeté un œil curieux sur les derniers potins d’Hollywood ? Après tout, savoir que Brad est de nouveau célibataire pourrait être une information cruciale un jour !
- Manger des bonbons et des snacks d’enfance. Ces friandises pleines de sucre et de colorants qui nous rappellent de doux souvenirs. Qui a dit que les bonbons étaient réservés aux enfants ?
- Manger du fast-food – Oui, oui, la tendance est au bio et au fait maison. Mais qui peut sincèrement dire qu’il n’a jamais été tenté par un bon vieux cheeseburger ou par des frites bien grasses après une longue journée ?
- Écouter en boucle des chansons honteusement kitsch : Qui n’a jamais chanté à tue-tête une chanson d’ABBA ou de Céline Dion sous la douche ? Ces mélodies, souvent désuètes et un brin honteuses, ont le pouvoir de nous rendre instantanément heureux. Bien sûr, on ne les ajoutera pas à notre playlist Spotify en public, mais en secret, elles tournent en boucle.
- Faire du lèche-vitrine en ligne sans jamais rien acheter : C’est un peu comme regarder un buffet sans y toucher. Frustrant, mais tellement plaisant.
- Lire des romans à l’eau de rose : Pas ceux avec des prix littéraires. Non, je parle de ceux avec des couvertures brillantes et des titres évocateurs qui laissent peu de place à l’imagination. Et avouez-le, il est parfois réconfortant de se perdre dans une romance idéalisée.
- Jouer à des jeux sur Smartphone: Candy Crush, quelqu’un ? Ces jeux, souvent conçus pour être simples et répétitifs, peuvent devenir addictifs. Et même si on se dit qu’on va juste jouer cinq minutes, deux heures plus tard, on est toujours là.
- Prendre des selfies dans des positions ridicules : Et les supprimer immédiatement après, bien sûr.
- Regarder des vidéos de chats toute la journée : Parce que, soyons honnêtes, les chats gouvernent Internet.
En conclusion, nos plaisirs coupables, aussi inévitables soient-ils, font partie de notre personnalité. Ils nous rappellent que derrière chaque façade se cache un être humain avec ses faiblesses, ses envies secrètes et sa capacité à rire de lui-même. Alors, la prochaine fois que vous aurez une envie irrésistible de danser sur « La Macarena », dites-vous que c’est ça, être humain. Et puis, entre nous, qui pourrait résister à une danse aussi entraînante ?
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