Les grands films d’épouvante : Quand le cinéma nous fait frissonner…

Les grands films d'épouvante : Quand le cinéma nous fait frissonner...

Lorsque le cinéma est apparu à la fin du 19e siècle, personne n’aurait pu prédire la richesse des émotions qu’il pourrait susciter. Parmi celles-ci, la peur occupe une place de choix. Bienvenue dans l’univers des grands films d’épouvante, où chaque coin sombre cache un monstre et où le grincement d’une porte vous fait sursauter… avant de vous faire esquisser un sourire devant l’absurdité de votre réaction.

Histoire de la peur au cinéma

Le tout premier film d’horreur est souvent considéré comme étant «Le Manoir du Diable» (1896) réalisé par Georges Méliès. Durée totale : environ 3 minutes. Une époque où le cinéma naissant faisait naître des cauchemars en moins de temps qu’il n’en faut pour faire éclater un sachet de pop-corn.

Avec le temps, le genre s’est développé, proposant des monstres tels que Dracula, Frankenstein et la Momie dans les années 1930. Puis sont venus les créatures mutantes des années 50, provoquées, bien entendues, par une bonne dose de radiations, parce que, vous savez, la science.

L’évolution des monstres : d’où viennent nos peurs ?

Les monstres et antagonistes dans les films d’horreur sont souvent le reflet des peurs sociétales de l’époque. Par exemple, les films de zombies peuvent être interprétés comme une critique de la société de consommation (ou juste une excuse pour montrer des morts-vivants dévorant des cerveaux, c’est selon).

Puis il y a les films d’horreurs psychologiques qui jouent avec notre esprit. Ces films nous rappellent que parfois, le vrai monstre, c’est nous. Ou le voisin d’à côté.

Le rôle des effets spéciaux

Avec l’avènement de la technologie, les effets spéciaux ont radicalement changé la donne. De la simple application de maquillage à des effets CGI époustouflants, tout est mis en œuvre pour nous faire sauter hors de notre siège.

Cependant, rien ne bat la magie d’un bon vieux trucage réalisé à l’ancienne. Qui peut oublier le sang de sirop de maïs dans «Les Dents de la Mer» ou les masques en latex de «Halloween» ?

Qu’est-ce qui fait frissonner ?

Si on met de côté l’aspect visuel, c’est souvent la bande sonore d’un film d’horreur qui fait la différence entre un simple film et une expérience traumatisante. Qui peut

Et puis, il ya l’inconnu. Ce que l’on ne voit pas est souvent plus terrifiant que ce que l’on voit. Le pouvoir de suggestion et l’anticipation sont des outils puissants dans l’arsenal du cinéma d’horreur. Un bruit étrange à l’étage, une ombre qui passe, et notre imagination fait le reste.

L’humour dans l’horreur

Cela peut sembler contradictoire, mais l’humour a souvent sa place dans les films d’horreur. Après tout, un bon rire est parfois le meilleur moyen de soulager la tension après une bonne frayeur. Des films comme «Shaun of the Dead» ou «Scary Movie» en sont la preuve vivante. Et puis, qui n’a jamais ri devant une scène supposée effrayante mais qui s’avère un peu ridicule ?

L’avenir de l’horreur

Alors que nous nous dirigeons vers un futur incertain, une chose est sûre : les films d’horreur continueront de refléter nos peurs, qu’elles soient ancestrales ou nouvelles. Peut-être que demain, les fantômes seront remplacés par des intelligences artificielles rebelles, ou que les zombies seront devenus des influenceurs Instagram à la recherche de followers. Quoi qu’il en soit, l’humour sera toujours là pour adoucir nos peurs et nous rappeler que, finalement, il n’y a rien de tel qu’un bon film d’horreur pour rire… de nos propres frayeurs.

Les incontournables du genre

Parmi les films d’épouvante qui ont marqué l’histoire, quelques-uns se démarquent particulièrement.

    1. Psychose (1960) – Une douche froide:
      Alfred Hitchcock, le «Maître du Suspense», nous a offert avec «Psychose» une leçon magistrale sur pourquoi il faut toujours verrouiller la porte de sa salle de bains. Et si vous pensez que choisir un hôtel au hasard sur le bord d’une route était une bonne idée, Norman Bates pourrait vous faire changer d’avis.
      Le saviez-vous ? : La scène de la douche a nécessité 7 jours de tournage et 70 prises différentes. Après ça, même Hitchcock devait être un peu effrayé de sa propre salle de bain.
    2. La Nuit des morts-vivants (1968) de George A. Romero:
      Le film qui a donné naissance à un genre entier : le film de zombies. Avant cela, les zombies étaient plutôt bien élevés. Mais Romero leur a donné faim… de cerveaux. Bien sûr, l’idée d’être poursuivi par des morts-vivants est terrifiante, sauf s’ils viennent tout droit de la série Z, marchant si lentement que même votre grand-mère pourrait les distancer avec sa canne.
    3. «L’Exorciste» (1973) – La gymnastique tête à l’envers:
      Si vous voulez voir une adolescente dire des choses qu’aucune adolescente n’a jamais dit (sauf peut-être lorsqu’on leur interdit de sortir), c’est le film à regarder. Inspiré d’une histoire vraie, ce film traite d’une possession démoniaque, et son ambiance glaçante continue de hanter les spectateurs, même des décennies après sa sortie.
      Le saviez-vous ? Le film a provoqué de crises de panique dans les véritables cinémas. Certains spectateurs sont même tombés dans les pommes ! Ça vous donne une idée du niveau d’angoisse.
    4. «Shining» (1980) de Stanley Kubrick :
      Qui aurait cru qu’un hôtel vide pourrait être si effrayant ? Ah oui, ajoutez-y un gardien lentement envahi par la folie, et vous avez la recette d’un film inoubliable. «Voici johnny!» est sans doute l’une des répliques les plus célèbres et les plus effrayantes du cinéma.
      Le saviez-vous ? : Stephen King, l’auteur du livre original, n’a pas vraiment aimé cette adaptation. Pourtant, on ne peut nier que c’est l’une des rares fois où une machine à écrire provoque tant de peur.
    5. «Le Silence des Agneaux» de Jonathan Demme (1991) :
      Si vous pensez que les repas en famille étaient compliqués, attendez de rencontrer le Dr Hannibal Lecter. Entre cannibalisme et enquête policière, ce film nous montre qu’il est important de bien choisir ses amis (et ses menus).
      Le saviez-vous ? : Anthony Hopkins, qui incarne Lecter, n’apparaît à l’écran que pendant 16 minutes, mais a remporté un Oscar pour ce rôle. C’est ce qu’on appelle un rendement optimal !
    6. «Scream» de Wes Craven (1996) :
      Bien sûr, on pourrait dire qu’il s’agit simplement d’un autre film de tueur en série avec un méchant masqué. Mais Wes Craven, dans un éclair de génie (ou peut-être après avoir trop regardé de vieux films d’horreur lors d’une soirée pyjama), a décidé de mélanger l’horreur avec… l’humour.»Scream» est un brillant exemple de méta-cinéma. Les personnages sont conscients des stéréotypes du genre, et le film joue avec ces attentes. Qui peut oublier cette fameuse scène où un personnage énonce les «règles» pour survivre à un film d’horreur ? Ou encore, ce moment où le tueur demande à sa victime potentielle quel est son film d’horreur préféré, donnant une toute nouvelle signification à l’expression « amateur de cinéma » ?C’est cet équilibre entre terreur et humour qui a fait de «Scream» un classique instantané. Il a non seulement effrayé le public, mais il l’a également fait rire. Et, avouons-le, après une scène particulièrement stressante, qui n’a pas besoin d’une petite touche d’humour pour se remettre ?
    7. «Ring» de Hideo Nakata (1998) :
      Vous avez dit que les VHS étaient dépassées ? Peut-être, mais après avoir regardé ce film japonais, vous reconsidérerez peut-être l’idée de rebrancher votre vieux magnétoscope. La malédiction de la cassette vidéo qui tue sept jours après son visionnage est devenue culte.
      Le saviez-vous ? : Après avoir vu le film, certains spectateurs japonais ont avoué qu’ils avaient peur d’approcher leur téléphone. Si ça, ce n’est pas une bonne excuse pour ignorer vos appels intempestifs !
    8. «Saw» (2004) : Pour ceux qui aiment résoudre des énigmes… sous peine de mort. Ce film, mélange de suspense et de gore, vous rappelle que, oui, il y a pire qu’un puzzle manquant d’une pièce.
      Le saviez-vous ? : Ce film a été tourné en seulement 18 jours ! C’est à peu près le temps qu’il devrait pour se remettre de certains de ses pièges…
    9. Activité paranormale (2007) :
      Tourné avec un petit budget, ce film est devenu un énorme succès commercial. Il raconte l’histoire d’un couple qui installe des caméras chez eux pour documenter les phénomènes paranormaux qui les terrorisent.
      Le saviez-vous ?  : Le budget initial du film était d’environ 15 000 $. Il a rapporté plus de 190 millions $ à travers le monde. Voilà une histoire qui fait bien plus rêver que frissonner !
    10. Ça (1990 et 2017) – Les clowns ne sont pas toujours là pour rire:
      Si vous avez une peur bleue des clowns avant de voir «Ça», après le film, la simple vue d’un ballon rouge pourrait donner des sueurs froides. Pennywise le Clown est la preuve vivante que tous les clowns ne sont pas faits pour les anniversaires d’enfants.
    11. Conjuring : Les dossiers Warren (2013) – Parce qu’une poupée n’est jamais juste une poupée: 
      Ed et Lorraine Warren, célèbres enquêteurs paranormaux, sont appelés à aider une famille terrorisée par une présence maléfique. Avec une mise en scène efficace, ce film a remis au goût du jour les histoires de maisons hantées. Et, bien sûr, il nous rappelle que si une vieille poupée se retrouve mystérieusement dans votre grenier, il est peut-être temps d’envisager un déménagement.
    12. «Get Out» de Jordan Peele (2017) :
      Un petit voyage chez la belle-famille peut vite virer au cauchemar. Et non, ce n’est pas à cause des blagues de beau-papa. Ce thriller horrifique met en lumière les tensions raciales avec une pointe d’humour noir.
      Le saviez-vous ?  : Peele s’est inspiré du film «Devine qui vient dîner ?» de 1967, mais avec un twist nettement plus effrayant. Qui a dit que le cinéma n’était pas un miroir de la société ?

Conclusion

Le cinéma d’horreur est un moyen pour nous de faire face à nos peurs dans un environnement sûr. C’est une montagne russe émotionnelle où nous pouvons crier, rire et crier à nouveau, tout en sachant que tout ira bien une fois les lumières rallumées. Et bien sûr, il y a cette petite fierté perverse de dire «J’ai survécu à ce film.»

L’épouvante, bien plus qu’un simple genre cinématographique, est un art de raconter des histoires qui titillent nos peurs les plus profondes, tout en nous rappelant, avec une légère touche d’humour, que la fiction reste de la fiction. Après tout, qui n’a jamais vérifié sous son lit après avoir visionné un film d’horreur, juste pour s’assurer qu’aucun monstre ne s’y cache, avant de se souvenir qu’il dort sur un matelas posé au sol ?

L’essentiel est de se souvenir que, malgré les frissons et les sursauts, ces films sont là pour nous divertir. Et pour ceux qui sont encore sceptiques, gardez à l’esprit que la chose la plus effrayante dans la plupart des maisons, c’est probablement la pile de vaisselle non lavée dans l’évier.

Si vous avez aimé cet article, vous pouvez le partager à vos contacts et amis sur les réseaux sociaux, ou tout au moins un , cela serait apprécié, Merci !

SVP, suivez-nous sur Linkedin:

Et sur X, anciennement Twitter:

Ne loupez aucun article en vous abonnant à Mes Plaisirs sur Google News