Le snobisme dans le choix des vins : buvez ce que vous aimez réellement

Le snobisme dans le choix des vins : buvez ce que vous aimez réellement

Le vin ! Ce noble breuvage qui nous rappelle la douceur de la campagne française, les collines ensoleillées boissons de la Toscane et les lointains châteaux de la Rioja. Mais attendez! Est-ce le vrai goût du vin que vous savourez, ou est-ce simplement le goût de la prétention ?

La culture du vin a toujours été teintée d’une certaine élégance. Et si cette sophistication est naturellement associée à la dégustation, elle s’est aussi parfois transformée en un snobisme qui peut éclipser l’essentiel : le plaisir de boire ce que l’on aime. Plongeons dans cet univers où le terroir affronte le terr…ooh-la-la.

Le vin et son histoire

Pour comprendre comment le vin est devenu si fortement associé au prestige, il faut d’abord comprendre son histoire. Le vin est cultivé depuis des millénaires. Depuis les anciens Égyptiens jusqu’aux Romains, en passant par les Grecs, il a toujours été considéré comme un élixir de la vie (et parfois même comme un dieu). Avec une telle lignée, comment pourrait-il ne pas y avoir un soupçon d’élitisme ?

Au fil des siècles, la culture du vin s’est perfectionnée, notamment en Europe où les régions viticoles ont affiné leurs méthodes pour produire des vins d’exception. Et avec ce raffinement est venue une certaine aura de sophistication.

Naissance du snobisme vinicole

Le vin est une boisson complexe. Son goût peut varier selon de nombreux facteurs : le type de raisin, le sol, le climat, le processus de vinification, et même l’année de production. Avec une telle complexité, il n’est pas surprenant que certains se soient autoproclamés experts, créant une hiérarchie dans le monde du vin.

Et où il y a hiérarchie, il y a du snobisme.

Qu’il s’agisse de sommeliers discutant des nuances d’un « Bordeaux de telle année » ou d’un amateur se vantant de sa cave à vin digne d’un roi, le vin est devenu un symbole de statut. Pour certains, boire un vin cher ou rare est une façon de montrer non seulement leur richesse matérielle, mais aussi leur raffinement culturel.

Les pièges du snobisme

Ce snobisme a ses conséquences. Tout d’abord, il peut rendre le monde du vin intimidant pour les novices. Combien d’entre nous ont hésité à commander une bouteille dans un restaurant, de peur de faire un mauvais choix ou d’être jugé par le serveur ou les autres convives ? Combien d’entre nous ont choisi le deuxième vin le moins cher sur la carte simplement pour ne pas paraître radin, tout en évitant subtilement le plus cher pour ne pas se ruiner ?

Ensuite, il y a la question du goût. Le snobisme peut nous faire croire que les vins les plus chers ou les plus rares sont essentiellement les meilleurs. Mais le goût est subjectif. Ce qui est délicieux pour une personne peut ne pas l’être pour une autre. En adhérant aveuglément aux normes établies par les « experts », nous risquons de passer à côté des vins que nous aimons réellement.

Buvez ce que vous aimez

Alors, comment naviguer dans cet océan de prétention ? La clé est de se rappeler pourquoi nous buvons du vin en premier lieu. Est-ce pour impressionner les autres ? Peut-être pour certains. Mais pour la plupart d’entre nous, c’est pour le plaisir.

Ainsi, la prochaine fois que vous serez confronté à une carte des vins intimidante ou à un ami vantard, souvenez-vous de ces mots : buvez ce que vous aimez. Si vous aimez un vin bon marché que vous avez découvert dans une petite épicerie, tant mieux ! Si vous préférez le goût d’un vin rare et cher, c’est également parfait. L’important est de savourer chaque gorgée et de partager le plaisir avec ceux que vous aimez.

L’humilité, l’antidote au snobisme

Comme le disait si bien un vigneron que j’ai rencontré lors d’un voyage en Bourgogne (et qui avait peut-être un peu trop profité de sa propre production) : « Le vin est comme la vie. Il y a des hauts, des bas, mais à la fin de la journée, c’est le rire que vous partagez autour d’une bouteille qui compte. »

Alors, laissez-vous aller à côté du snobisme. Apprécions le vin pour ce qu’il est : un plaisir simple, destiné à être partagé. Et n’oubliez pas, le meilleur vin n’est pas essentiellement celui qui coûte le plus cher, mais celui qui vous fait sourire ! 🍷

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