Le Journal intime d’une touriste du bonheur

Le Journal intime d’une touriste du bonheur

Je ne suis ni sage, ni gourou, ni influenceuse bien-être. Je suis une femme qui cherche, doucement, à vivre mieux. Un jour, j’ai commencé à écrire ce que je ressentais. Les joies discrètes. Les détours inattendus. Ce journal est une main tendue. Peut-être que votre bonheur y trouvera un écho.

Départ sans bagage

Ce matin-là, j’ai ouvert un vieux carnet. Pas de ceux qui contiennent des rendez-vous, mais ceux où l’on dépose ce qu’on ressent. J’y ai écrit la date, puis j’ai regardé autour de moi. Rien d’exceptionnel. Mais j’ai senti que quelque chose m’appelait. Une envie de m’attarder. De prêter attention. De ne plus courir.

J’ai décidé, à cet instant précis, que je serais en voyage. Non pas au bout du monde. Mais ici, dans le tissu de mes journées. Dans mes silences, dans mes regards, dans mes petites joies.

Mon refuge : le banc du parc

Je suis allée m’asseoir dans un coin de parc que j’aime bien. Il n’a rien de spécial, ce banc en bois un peu tordu. Mais il est là, fidèle. Sous un arbre qui bruisse doucement. Là, je me suis découverte un amour sincère pour le silence. Le vrai. Celui qui apaise sans jamais juger.

Assise là, j’ai ressenti une forme de gratitude. Celle qu’on oublie souvent de nommer. Pour l’instant. Pour la simple respiration. Pour la chance d’être vivante, simplement.

L’homme aux moineaux

Un homme nourrissait les oiseaux. Il m’a souri. Je lui ai souri en retour. Il m’a tendu des graines, sans un mot. Les moineaux se sont approchés, confiants. Je suis restée là, main tendue, dans une sorte d’accord silencieux avec la vie.

Je n’ai pas retenu son nom. Mais j’ai noté l’instant. C’était un moment suspendu, pur. Il m’a réconciliée avec l’humanité.

Mon musée du bonheur discret

Chez moi, j’ai créé une boîte. Une simple boîte à chaussures. J’y ai mis un caillou trouvé au bord d’un sentier. Une plume tombée sur ma table. Un petit mot reçu un jour gris. Des objets sans valeur, mais chargés de mémoire.

C’est mon musée. Celui des petits miracles. Il n’est ouvert que lorsque mon cœur est prêt à le visiter.

Le café aux croissants souriants

Il y a un petit café au coin de ma rue. Le café y est un peu trop fort, mais le serveur me reconnaît. Il me glisse parfois un mot doux avec la monnaie. Une phrase anodine, mais qui éclaire ma journée.

Je m’y installe souvent. Seule, mais pas vraiment. Les voix autour de moi sont comme une berceuse. J’y bois du café, mais surtout, j’y goûte à l’ordinaire précieux.

Flânerie sans destination

Un jour, j’ai décidé de marcher sans but. J’ai traversé des rues où je ne vais jamais. Et je suis tombée sur un jardin caché. Une dame y faisait pousser des pensées, des vraies. Elle m’a invitée à entrer. Nous avons parlé longtemps. De la terre, du ciel, de la vie.

Je suis repartie les mains vides, mais le cœur rempli. Ce jour-là, je me suis trouvée dans un lieu que je n’avais pas cherché.

Lettres sans adresse

J’écris des lettres. À des gens que je ne verrai plus. À celle que j’étais il y a dix ans. À celle que je rêve d’être un jour. Je ne les envoie pas. Je les relis parfois. Et elles me parlent.

Ces lettres sont des miroirs. Elles m’aident à comprendre, à pardonner, à avancer. Elles sont mes confessions sans confessionnal.

Inventaire poétique

Chaque soir, j’invente un mot. Mon mot du jour. Celui qui résume ce que j’ai ressenti. Hier, c’était “frissonpaisible”. Aujourd’hui, c’est “sourirdemain”. C’est mon lexique personnel. Intime. Parfois absurde, mais toujours vrai.

Ces mots me font du bien. Ils posent des couleurs sur mes émotions. Ils me permettent de relire mes journées avec tendresse.

Le carnet se ferme, mais le cœur reste ouvert

Aujourd’hui, j’ai tourné la dernière page de ce carnet. Il est froissé, griffonné, imparfait. Comme moi. Il contient des éclats, des soupirs, des sourires. Il est la preuve que j’ai vécu chaque jour comme une rencontre.

Je vais recommencer un autre carnet. Peut-être demain. Peut-être dans un mois. Mais je sais désormais que je suis toujours en voyage. Et que le bonheur ne s’achète pas. Il s’écrit, doucement, à l’encre de l’âme.

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