Vous savez, quand on évoque la maltraitance envers les aînés, on pense directement aux coups, aux escroqueries financières, ou pire. Mais il existe un type de maltraitance moins évident, presque furtif, mais tout aussi dévastateur : la maltraitance psychologique.
Ce n’est pas le genre de chose qu’on voit d’emblée. Pourtant, elle est souvent la plus fréquente et la plus nocive, surtout pour nos aînés déjà fragilisés par la maladie ou les difficultés du vieillissement. Et le plus tordu dans tout ça ? Parfois, ceux qui maltraitent pensent sincèrement bien faire.
Quand la Vulnérabilité devient un Fardeau
Imaginez-vous, avec vos capacités réduites, incapable de penser, d’agir ou de vous exprimer comme avant. C’est le quotidien de nombreux aînés, confrontés à la maladie ou à la perte d’autonomie.
Et là, on vous force à faire des trucs qui ne vous bottent pas, sous prétexte que « ça va vous changer les idées ». Bingo, cartes, sorties… Peu importe. Plus l’échéance approche, plus vous angoissez à l’idée d’y participer. Ça ne vous correspond pas, ça ne répond pas à vos besoins. Et c’est là que la maltraitance psychologique s’installe.
Les Cris qui Résonnent
Imaginez maintenant qu’on vous crie dessus, alors que votre problème n’est pas l’ouïe, mais un trouble cognitif ou de langage. Vous n’arrivez pas à comprendre, et voilà qu’on élève la voix. C’est humiliant, dégradant. Et que dire des blagues de mauvais goût ou des attitudes infantilisantes ? Ça aussi, c’est de la maltraitance psychologique.
Dans ces conditions, comment voulez-vous que ces aînés expriment leur inconfort ou résistent à ces pressions, souvent imposées avec la meilleure intention du monde ? La plupart du temps, ils se réfugient dans le silence, par peur des représailles.
Construire une Culture de Bientraitance
Mais attendez, il y a de l’espoir. Pour protéger ces personnes vulnérables, quelques ingrédients sont essentiels : empathie, compréhension de leur état d’esprit, connaissance de leur environnement, des soins et services disponibles.
Se mettre à leur place, les observer attentivement dans différentes situations, surtout si elles ne peuvent pas s’exprimer, et juste être là pour elles… Voilà des gestes simples qui peuvent prévenir bien des souffrances.
Anxiété, dépression, agressivité, insomnie, perte d’intérêt et de concentration, recours excessif aux médicaments… Tous ces maux peuvent être évités ou atténués si nos aînés ne sont pas seuls et entourés de personnes aptes à défendre leurs droits et à identifier les recours en cas de maltraitance.
Un Engagement Collectif
Le changement nécessaire n’est pas l’affaire des seuls professionnels de la santé, des aidants naturels ou des proches. Instaurer une culture de la bientraitance, c’est une démarche collective visant à offrir le meilleur accompagnement possible à nos aînés.
Après tout, la grandeur d’une société se mesure à sa capacité de prendre soin de ses membres, surtout les plus vulnérables. Alors, prenons soin de nos aînés avec respect et compassion. Ils le méritent bien, non ?
Si vous avez aimé cet article, vous pouvez le partager à vos contacts et amis sur les réseaux sociaux, ou tout au moins un , cela serait apprécié, Merci !
SVP, suivez-nous sur Linkedin:
Et sur X, anciennement Twitter:
Follow @MP_mesplaisirs
Ne loupez aucun article en vous abonnant à Mes Plaisirs sur Google New