Chaque 18 octobre, on célèbre la Journée mondiale de la ménopause. « Célébrer » est peut-être un grand mot, mais il y a une raison à cette journée spéciale : rendre hommage à une phase naturelle de la vie de toute femme, tout en cassant les tabous. Qui dit ménopause, dit changements, bouleversements, émotions en montagnes russes… Mais cela ne doit pas rimer avec fatalité !
Ménopause, c’est quoi au juste ?
La ménopause, ce n’est pas juste l’arrêt des règles, c’est toute une aventure hormonale. Eh oui, mesdames, cette période s’installe doucement, parfois sans prévenir. Imaginez un spectacle en trois actes.
- La périménopause : c’est la phase de transition, les règles commencent à faire du yoyo (tantôt elles sont là, tantôt elles ne le sont plus), et là, les premiers signes frappent à la porte : bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, humeur digne des montagnes russes. Le corps prend son temps pour passer à la prochaine étape.
- La ménopause : c’est le clou du spectacle, l’arrêt définitif des menstruations. Pour confirmer que vous êtes officiellement « ménopausée », il faut attendre 12 mois sans règles. Félicitations, vous êtes dans la seconde moitié de la pièce !
- Le post-ménopause : après l’orage hormonal, le calme… ou presque. C’est ici que le corps s’installe dans une nouvelle normalité. Les symptômes, s’ils ne disparaissent pas complètement, s’atténuent.
En résumé, la ménopause, c’est ce fameux chapitre de la vie qui survient généralement entre 45 et 55 ans, et qui signe la fin de la période reproductive.
Pourquoi une journée mondiale pour parler de ménopause ?
Parce qu’il y a encore trop de tabous ! C’est aussi simple que ça. Bien que la ménopause touche toutes les femmes, elle reste enveloppée d’un voile de silence, presque comme si en parler était inconvenant. Pourtant, les chiffres parlent d’eux-mêmes : selon l’OMS, d’ici 2030, 1,2 milliard de femmes dans le monde auront atteint l’âge de la ménopause. Ça en fait du monde à qui on pourrait donner des infos utiles, non ?
D’autant plus qu’environ 20 à 25 % des femmes souffrent de troubles sévères qui affectent considérablement leur qualité de vie. Et tenez-vous bien : 44 % des femmes estiment ne pas être suffisamment informées sur la ménopause. C’est un chiffre énorme quand on y pense. C’est là que la Journée mondiale de la ménopause entre en scène pour rappeler que non, les femmes ne doivent pas passer cette phase en silence ou seules.
Le rôle des hormones : œstrogènes, le mot magique
Le coupable principal des symptômes liés à la ménopause, c’est la baisse des hormones sexuelles féminines : les œstrogènes et la progestérone. On les appelle les « grandes régulatrices », et leur chute peut avoir des effets aussi divers qu’intenses. Vous avez sûrement entendu parler des bouffées de chaleur, mais saviez-vous que cette baisse hormonale pouvait aussi entraîner une augmentation des risques de maladies cardiovasculaires, de troubles thyroïdiens, de cancers et d’ostéoporose ?
L’ostéoporose, parlons-en ! C’est l’un des plus grands risques de la ménopause, car la baisse d’œstrogènes affecte directement la densité osseuse. Si les os se fragilisent, les fractures deviennent plus fréquentes. Pas de panique cependant, des traitements et une bonne hygiène de vie peuvent aider à prévenir ce genre de complications.
Symptômes : entre clichés et réalité
Dès qu’on parle de ménopause, les gens pensent tout de suite à ces fameuses bouffées de chaleur, mais ce n’est que la partie visible de l’iceberg ! Voici un petit tour d’horizon des symptômes que l’on peut rencontrer lors de cette phase charnière :
- Bouffées de chaleur : en plein milieu d’une réunion, hop, voilà la chaleur qui monte comme si quelqu’un avait soudainement allumé un radiateur interne. Moment peu agréable, surtout si ça se produit plusieurs fois par jour !
- Sueurs nocturnes : votre lit se transforme en sauna ? Pas de panique, c’est juste une petite visite nocturne de la ménopause.
- Troubles du sommeil : vous dormez mal, vous vous réveillez fatiguée, et tout cela sans même pouvoir accuser un voisin bruyant. Eh oui, les hormones jouent encore des tours.
- Saute d’humeur : un moment vous riez, l’instant d’après vous êtes au bord des larmes. Non, vous n’êtes pas devenue bipolaire, c’est juste un jeu d’hormones en pagaille.
- Sécheresse vaginale : plus rare mais bien réelle, elle peut provoquer de l’inconfort et des douleurs. Heureusement, des solutions existent.
- Prise de poids : le métabolisme ralentit, et hop, les kilos s’invitent sans invitation. Attention aux grignotages !
Gérer la ménopause avec style
La ménopause n’est pas une maladie, mais une transition. Et comme toute transition, il y a des ajustements à faire. Alors, comment bien vivre cette étape avec style ?
- Mode de vie actif : le sport est votre meilleur allié. Il aide non seulement à gérer le poids, mais aussi à renforcer les os et à améliorer l’humeur. Un petit jogging ou une séance de yoga peut faire des merveilles.
- Alimentation équilibrée : faites le plein de calcium et de vitamine D pour vos os, mangez des fruits, des légumes, des céréales complètes, et évitez les excès de sucre et de graisses. Vous verrez, votre corps vous remerciera.
- Arrêter de fumer : si vous n’aviez pas encore trouvé une bonne raison d’arrêter, en voilà une. Le tabac accentue les bouffées de chaleur et augmente le risque d’ostéoporose. Bref, il vaut mieux dire adieu à la cigarette.
- Traitements hormonaux substitutifs (THS) : ils ne sont pas pour tout le monde, mais pour certaines femmes, ils peuvent soulager considérablement les symptômes de la ménopause. Parlez-en avec votre médecin.
Et la Journée mondiale dans tout ça ?
La Journée mondiale de la ménopause, c’est l’occasion de briser le silence, d’encourager les discussions et d’informer. Divers acteurs comme les associations, les CHU (Centres hospitaliers universitaires), les municipalités ou encore le Planning familial organisent des conférences, des ateliers et des débats pour que le sujet ne soit plus un tabou. Le but est de sensibiliser sur les impacts physiques et psychologiques de cette période de la vie des femmes.
Les femmes sont invitées à consulter régulièrement leur médecin pour prévenir les risques liés à la ménopause, mais surtout à ne pas hésiter à poser toutes les questions, même celles qui semblent gênantes. Parce que non, parler de sueurs nocturnes ou de sécheresse vaginale n’a rien de honteux.
Ménopause et avenir : vers une meilleure prise en charge
Bonne nouvelle : les choses évoluent. On parle de plus en plus de la ménopause dans les médias, dans les entreprises, et même dans les politiques de santé publique. L’objectif est clair : faire en sorte que toutes les femmes, peu importe où elles se trouvent, aient accès à des informations fiables et à un soutien adéquat.
Le futur de la ménopause, c’est aussi celui des solutions innovantes pour mieux vivre cette période. On voit déjà des avancées dans les traitements hormonaux, mais aussi dans les thérapies naturelles comme les phyto-œstrogènes ou la sophrologie. Les femmes modernes ont aujourd’hui le choix : celui d’accepter cette étape de la vie tout en la gérant avec élégance et sérénité.
Conclusion : une journée pour toutes les femmes
La Journée mondiale de la ménopause, le 18 octobre, est plus qu’une simple date sur le calendrier. C’est un moment clé pour éduquer, sensibiliser et dédramatiser cette phase naturelle de la vie. Les femmes doivent être entourées, informées et accompagnées, car la ménopause, ce n’est pas une fin, mais une nouvelle étape à vivre pleinement et sans complexes.
Alors, mesdames, le 18 octobre, célébrez-vous ! Faites le point sur votre santé, informez-vous, parlez-en entre amies, et surtout, n’ayez pas peur de cette période. C’est juste un nouveau chapitre à écrire avec style et sérénité.
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