Comme toutes bonnes choses : le bonheur, ça se cultive

Comme toutes bonnes choses : le bonheur, ça se cultive

Il est tentant de croire que le bonheur est un événement. Une grande victoire. Une promotion. Un amour fou qui débarque avec un bouquet de pivoines et la playlist parfaite.
Mais dans la vraie vie, le bonheur est rarement spectaculaire. Il est discret. Il ressemble davantage à ce petit moment volé entre deux rendez-vous, ce café savouré en silence, ce regard échangé avec un proche, ou cet éclat de rire sans raison.

On pense parfois que certaines personnes ont reçu « le gène du bonheur » à la naissance, comme d’autres reçoivent celui de la souplesse ou du rythme. C’est faux. Le bonheur, ce n’est pas génétique, c’est pratique. Et comme toute pratique, elle peut se développer.

Le jardinier en vous

Si vous aviez un jardin, le laisseriez-vous à l’abandon ? Non ? Alors pourquoi le faites-vous parfois avec votre esprit ?

Cultiver le bonheur, c’est avoir la patience d’un jardinier. C’est oser mettre les mains dans la terre de vos émotions, de vos souvenirs, de vos espoirs aussi. C’est comprendre que tout ne pousse pas à la même vitesse, ni avec les mêmes besoins.

Il y a des jours où l’on n’aura pas envie. Des jours sans soleil. Des jours où il pleut sur l’âme. C’est là que le jardinier fait la différence. Il continue, même si le ciel est gris.

Choisir ce que l’on plante

Le bonheur commence par les graines qu’on choisit de semer. Pas celles qu’on nous donne, pas celles que la société nous vend, pas celles qui paraissent les plus brillantes au premier regard. Les vôtres.

Quelles sont vos sources de joie authentique ? La lecture d’un bon roman ? Une promenade en forêt ? Écouter un vieux disque en fermant les yeux ? Créer, rêver, cuisiner, danser ?Voilà vos graines.

Les plantes envahissantes, ce sont les injonctions extérieures. « Il faut réussir », « il faut posséder », « il faut plaire », « il faut produire ». Ces graines-là donnent des fruits amers. Et souvent, des épines.

L’art du petit geste

On surestime le bonheur grandiose et on sous-estime les mini-victoires.
Vous vous êtes levé ce matin sans ronchonner ?
Vous avez pris une vraie pause dans la journée ?
Vous avez souri sans raison ?
Vous avez dit non à quelque chose qui vous pesait ?
Félicitations : vous cultivez. Lentement, mais sûrement.

Le bonheur ne vient pas toujours avec des feux d’artifice. Parfois, c’est une luciole dans l’obscurité. Mais si vous lui laissez de la place, elle invite ses sœurs.

Désherber les pensées toxiques

Dans un jardin, ce n’est pas tant ce qu’on plante qui compte, mais ce qu’on enlève aussi.
Certaines pensées prennent racine comme du chiendent : la culpabilité, la comparaison constante, la peur du jugement, l’obsession de la perfection.

Désherber, ce n’est pas nier que ces pensées existent. C’est simplement choisir de ne pas les nourrir. Et au lieu de ça, arroser ce qui mérite de grandir : la gratitude, la bienveillance, le pardon, l’autodérision même.

Ne pas tout contrôler

Un jardin n’est jamais parfait. Il y aura toujours une plante qui pousse de travers, un fruit qui tombe avant d’être mûr, une pluie trop forte ou une sécheresse trop longue.

Cultiver le bonheur, c’est accepter cette imperfection. Ce n’est pas refuser la douleur ou les ratés. C’est leur laisser une place. C’est savoir que la vie n’est pas un tableau de Pinterest.
Et que dans le désordre aussi, quelque chose de beau peut éclore.

Récolter sans oublier de savourer

Il est triste de constater à quel point nous oublions de savourer ce que nous avons semé.
On court, on produit, on coche des cases, et puis, quand les fruits arrivent enfin, on est déjà focalisé sur la prochaine étape.

Faites une pause. Goûtez. Mordez dans ce moment simple. Le bonheur est dans l’instant. Pas dans l’attente. C’est peut-être là le secret le mieux gardé.

Et si on s’y mettait dès maintenant ?

Vous n’avez pas besoin d’un hectare, ni de tout comprendre.
Un petit coin de jardin suffit. Un sourire offert. Un mot doux laissé sur une table. Une chanson écoutée les yeux fermés. Une promenade sans téléphone.

Commencez là où vous êtes, avec ce que vous avez. Et laissez pousser.

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