8 Mai 1945 : La Chute du Fléau Nazi

Capitulation de l'Allemagne et fin de la Seconde Guerre mondiale
C'est l'explosion de la joie le 8 mai 1945, pour la fin de la Seconde Guerre mondiale.

La Seconde Guerre mondiale est l’un des événements les plus marquants de l’histoire moderne. Elle s’est terminée le 8 mai 1945 en Europe, le jour connu sous le nom de Jour de la Victoire en Europe ou VE Day en anglais. Cet article plonge dans le contexte historique, les derniers jours du Troisième Reich, la capitulation allemande et les célébrations qui ont suivi.

Contexte historique

Les origines du conflit

La Seconde Guerre mondiale a commencé avec l’invasion de la Pologne par l’Allemagne le 1er septembre 1939. Cette invasion a déclenché une réaction en chaîne qui a rapidement entraîné la plupart des grandes puissances mondiales dans le conflit. La guerre a été caractérisée par des batailles dévastatrices, des avancées technologiques rapides et des atrocités humaines sans précédent, dont l’Holocauste.

L’ascension et la chute de l’Allemagne nazie

Sous la direction d’Adolf Hitler, l’Allemagne est passée d’une nation en difficulté à la fin des années 1920 à une puissance militaire redoutée. L’idéologie nazie prônait la suprématie raciale et territoriale, et cette idéologie a conduit à l’expansion agressive de l’Allemagne dans toute l’Europe.

L’invasion allemande de la Pologne a déclenché le début officiel de la guerre, mais le conflit s’est rapidement étendu. En quelques années, les forces de l’Axe, composées principalement de l’Allemagne, de l’Italie et du Japon, ont conquis de vastes territoires en Europe, en Afrique du Nord et en Asie. Cependant, les Alliés, menés par le Royaume-Uni, l’Union soviétique et les États-Unis, ont finalement rassemblé leurs forces pour inverser le cours de la guerre.

Les progrès des Alliés

En 1944, il était évident que les Alliés avaient pris le dessus. Le débarquement de Normandie en juin 1944 a ouvert un nouveau front en Europe occidentale, permettant aux forces alliées d’avancer à travers la France et la Belgique. Sur le front oriental, l’Armée rouge soviétique progressait rapidement vers l’ouest, repoussant les forces allemandes hors de l’Union soviétique et avançant vers Berlin.

Les bombardements massifs des Alliés sur les villes allemandes ont également sapé le moral des civils et affaibli la capacité de l’Allemagne à soutenir l’effort de guerre. L’économie allemande s’effondrait, et les troupes nazies se retrouvaient de plus en plus isolées.

Les derniers jours du Troisième Reich

L’effondrement de l’Allemagne

Au début de 1945, la situation de l’Allemagne était désespérée. L’armée allemande était largement surpassée en nombre et en armement par les forces alliées. Les pertes sur le front oriental étaient particulièrement lourdes, l’Armée rouge se rapprochant rapidement de Berlin.

À l’ouest, les forces américaines, britanniques et françaises pénétraient profondément en territoire allemand, capturant des villes clés et libérant des camps de concentration. En même temps, les bombardements alliés dévastaient les infrastructures allemandes, laissant des millions de civils sans abri et sans ressources.

La chute de Berlin

Berlin, le cœur du Troisième Reich, est devenu le théâtre des derniers combats acharnés de la guerre. Adolf Hitler, conscient de l’effondrement imminent de son empire, s’est réfugié dans son bunker souterrain à Berlin. Le 30 avril 1945, alors que les troupes soviétiques se rapprochaient de son refuge, Hitler s’est suicidé.

Les combats à Berlin ont été d’une intensité inouïe. Les forces soviétiques, déterminées à prendre la ville, ont subi de lourdes pertes dans des combats de rue contre des défenseurs allemands désespérés. Finalement, le 2 mai, Berlin est tombée aux mains des Soviétiques.

La reddition de l’Allemagne

Les négociations

Avec la chute de Berlin et la mort d’Hitler, la reddition allemande n’était qu’une question de temps. Karl Dönitz, le successeur désigné d’Hitler, a tenté de négocier des termes de capitulation plus favorables, mais les Alliés ont insisté sur une reddition inconditionnelle.

La signature de la capitulation

Le 7 mai 1945, le général allemand Alfred Jodl a signé la reddition inconditionnelle de toutes les forces armées allemandes au quartier général allié à Reims, en France. Cet acte a mis fin officiellement aux hostilités en Europe, bien que la capitulation ne soit devenue effective que le lendemain, à 23h01.

La capitulation a été officiellement répétée le 8 mai à Berlin, où le maréchal soviétique Gueorgui Joukov a reçu la reddition des forces allemandes au nom des Alliés.

Célébrations et commémorations

Les célébrations du Jour de la Victoire

Le 8 mai 1945, des millions de personnes à travers l’Europe ont célébré la fin de la guerre. À Londres, une foule immense s’est rassemblée à Trafalgar Square et devant le palais de Buckingham. Le roi George VI et la reine Elizabeth, accompagnés de Winston Churchill, ont salué la foule depuis le balcon du palais.

À Paris, les Champs-Élysées étaient remplis de personnes célébrant la liberté retrouvée. Partout en Europe, les cloches des églises sonnaient pour marquer la fin d’une guerre qui avait coûté la vie à des millions de personnes et laissé le continent en ruines.

La douleur derrière la victoire

Si le 8 mai 1945 a été un jour de joie et de soulagement, il ne faut pas oublier que cette victoire a été remportée au prix de sacrifices humains massifs. Des millions de soldats et de civils ont perdu la vie au cours du conflit. Les horreurs de la guerre ont laissé des cicatrices profondes dans chaque pays touché.

Les commémorations contemporaines

Le 8 mai est aujourd’hui un jour férié dans de nombreux pays européens. En France, il est célébré comme la «Fête de la Victoire», tandis qu’en Russie, le 9 mai, en raison de la différence de fuseau horaire, est commémoré comme le «Jour de la Victoire».

Les célébrations de ce jour rappellent l’importance de se souvenir des sacrifices consentis et de la nécessité de préserver la paix.

Conclusion

Le 8 mai 1945 représente un tournant majeur dans l’histoire mondiale. Il symbolise non seulement la fin de la guerre en Europe, mais aussi le début d’une nouvelle ère. Après la guerre, l’Europe a entrepris une reconstruction massive et a mis en place des institutions destinées à prévenir de futurs conflits, comme l’Organisation des Nations Unies. Cependant, la division idéologique entre l’Est et l’Ouest, qui s’est intensifiée après la guerre, a conduit à l’émergence de la Guerre froide.

Le Jour de la Victoire en Europe est un rappel poignant des horreurs de la guerre et de la nécessité de promouvoir la paix, la réconciliation et la coopération internationale.

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