Avez-vous voulu un jour écrire un roman d’amour ?

Avez-vous voulu un jour écrire un roman d'amour ?

Ah, les romans d’amour ! Qui n’a jamais rêvé d’écrire une histoire mélangeant passion, trahison, rencontres fortuites dans un aéroport bondé et baisers sous la pluie, le tout sur fond de violon ? Eh bien, chers lecteurs, laissez-moi vous raconter mon aventure, moi, Catherine, dans le monde mystérieux, tortueux, mais ô combien séduisant, de l’écriture de roman d’amour.

Chapitre 1 : Le déclencheur

Tout a commencé un jour de pluie, bien sûr. J’étais assis dans un petit café de la rue des Écrivains (oui, le hasard fait bien les choses), en train de siroter mon énième café noisette, quand un mystérieux inconnu s’est assis à ma table. Non, attendez ! En réalité, c’était juste Roger, le postier, qui venait me remettre un colis. (Quoi ? Il faut bien commencer quelque part, non ?)

Mais à l’intérieur de ce colis, un livre, « Comment écrire le roman d’amour parfait en 30 jours » . Qui me l’avait envoyé ? Le destin ? Une amie bien intentionnée ? Un admirateur secret (Roger peut-être) ? Peu importe, j’étais déterminé : j’allais écrire un roman d’amour !

Chapitre 2 : La quête du sujet

Écrire un roman d’amour, c’est avant tout trouver une histoire d’amour à raconter. Certes, j’avais eu quelques relations par le passé, certaines épiques, d’autres comiques, d’autres encore tragiques (rappelez-vous, Jean-Pierre, si vous me lisez), mais rien qui, je le sentais, puisse remplir 300 pages.

Puis, illumination ! Pourquoi ne pas écrire sur la fois où j’avais failli renverser Théo, un boulanger du quartier, avec ma bicyclette ? Un accident presque fatal, qui aurait pu être le début d’une histoire d’amour tumultueuse ! Ou du moins, c’est ce que j’imaginais.

Chapitre 3 : Les premiers pas (et faux pas)

Le premier chapitre était le plus difficile. Après tout, comment décrire Théo ? Grand, brun, avec ce regard mystérieux, presque hypnotique (ou peut-être était-ce juste de la farine ?). Nos salutations se croisant, la baguette à la main, les croissants volant autour de nous comme dans un ralenti de film hollywoodien.

Mais rapidement, la réalité m’a rattrapée. J’ai vite compris que décrire une bagarre de croissants n’était pas le summum du romantisme. Sans compter que je m’étais perdu dans une métaphore filée sur le beurre et l’amour qui, bien que créatif, manquait cruellement de sens.

Chapitre 4 : La motivation en berne

Au chapitre 8 de mon roman, je me suis retrouvée bloquée. Théo et mon alter ego littéraire, Catherinette , étaient coincés dans une boulangerie pendant une panne d’électricité. Une situation propice aux rapprochements, certes, mais comment rendre cela passionnant ?

J’ai décidé d’ajouter un troisième personnage, Sylvain, le rival amoureux. Pâtissier de son état, il avait le don d’agacer Théo avec ses éclairs au chocolat prétentieux. Mais… était-ce vraiment nécessaire ?

Chapitre 5 : L’intervention divine (ou presque)

Devant mon désarroi, une amie écrivaine (merci, Monique) m’a proposé une séance de brainstorming. Au bout de trois heures, deux pizzas et une bouteille de vin, nous avions imaginé un triangle amoureux, une intrigue secondaire avec une quête de recette secrète et un caniche nommée «Baguettino» qui jouait un rôle crucial dans l’histoire. L’inspiration était de retour !

Chapitre 6 : La fin (ou presque)

À l’approche du dernier chapitre, je me suis posée LA question : Théo et Catherinette finiraient-ils ensemble ? Après tout, Sylvain, avec ses macarons irrésistibles, avait su trouver une place dans le cœur de Catherinette.

La fin s’est écrite d’elle-même : une bataille épique de pâte à choux sur la place du village, où l’amour triomphe (bien sûr) et où tout le monde, finalement, trouve chaussure à son pied. Ou plutôt un croissant à sa confiture.

Chapitre 7 : L’après

Une fois mon manuscrit terminé, je l’ai envoyé à plusieurs éditeurs. Les refus ont afflué. Certains polis, d’autres… disons plus directs, suggérant que je devrais peut-être envisager une carrière dans la critique de boulangerie plutôt que dans l’écriture.

Mais je n’ai pas abandonné. J’ai auto-édité mon roman, et à ma grande surprise, il a trouvé son public ! Des fans de romance, de pâtisserie, ou peut-être juste de caniches… Qui sait ?

Épilogue

Alors, chers lecteurs, avez-vous voulu un jour écrire un roman d’amour ? Si la réponse est oui, je vous dirai ceci : lancez-vous ! L’aventure sera parsemée d’embûches, de rires, de larmes (surtout lors de la correction) et de moments de doute intenses. Mais au bout du compte, vous aurez une histoire à raconter. Et peut-être même un caniche pour vous tenir compagnie.

Moi, Catherine, je me prépare déjà pour mon prochain roman. Une histoire d’amour dans une fromagerie ? L’avenir nous le dira…

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