À quel âge touche-t-on le sommet du bonheur ?

À quel âge touche-t-on le sommet du bonheur ?

On se pose tous un jour cette question : à quel moment de notre vie pouvons-nous prétendre être au sommet de notre bonheur ? Enfant insouciant, adulte accompli ou retraité paisible, quel âge est réellement celui de la félicité suprême ? Les chercheurs en psychologie, curieux d’éclairer ce mystère, ont étudié la question sous toutes les coutures. Leurs conclusions ? Le bonheur a un parcours sinueux, avec des hauts, des bas et des surprises en chemin.

L’enfance, un âge doré ?

On associe souvent l’enfance à un paradis perdu, où la légèreté règne en maître. Pourtant, selon les études, ce n’est pas si simple. Entre 9 et 16 ans, la satisfaction de vie a tendance à plonger comme une montagne russe. Eh oui, les enfants et les adolescents ne sont pas tous de petits rayons de soleil en permanence. Entre les crises existentielles sur les devoirs, les poussées d’acné et les angoisses face au collège, leur bonheur vacille.

L’affect positif, ces petites bulles de joie qui pétillent dans le cœur, commence à baisser dès l’âge de 9 ans. Oubliez l’idée que l’enfance est un carnaval de bonheur ininterrompu. Non, dès que le monde des responsabilités pointe son nez – même sous la forme d’un « range ta chambre » – l’enthousiasme diminue. Mais qu’en est-il des émotions négatives, ces fameux affects qui nous plombent l’humeur ? Entre 9 et 22 ans, elles oscillent, jonglant entre les hauts et les bas. Pourtant, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas la période la plus sombre de l’existence. Ouf !

L’âge adulte : entre stress et stabilité

Passée l’adolescence, nous entrons dans le monde redouté des adultes. Travailler, payer ses factures, gérer une vie sociale et, accessoirement, essayer de comprendre le fonctionnement des impôts, tout cela semble bien loin de la recette magique du bonheur. Et pourtant ! C’est ici que le bonheur semble reprendre du poil de la bête.

La satisfaction de vie grimpe progressivement après l’âge de 16 ans et continue de le faire jusqu’à l’âge vénérable de 70 ans. Oui, vous avez bien lu : 70 ans ! Cela signifie que vos quêtes effrénées de réussite professionnelle, vos nuits blanches à s’occuper de bébés braillards, et vos crises existentielles à 40 ans ne sont pas aussi désespérantes qu’elles en ont l’air. Il y a une lumière au bout du tunnel, et cette lumière, c’est un grand sourire de satisfaction.

En parallèle, l’affect négatif, cette petite voix qui vous fait soupirer après une longue journée, commence à diminuer après l’âge de 22 ans et continue sur cette lancée jusqu’à 60 ans. Imaginez un instant : à 60 ans, les soucis du quotidien ne vous affectent plus autant. Vous êtes plus zen, plus calme. Peut-être est-ce l’effet combiné de l’expérience de vie, des enfants qui quittent le nid familial, ou simplement la sagesse qui s’installe lentement. Mais ce qui est sûr, c’est que tout cela contribue à une certaine stabilité émotionnelle.

70 ans, l’âge d’or ?

Si l’on en croit les statistiques, les septuagénaires sont les rois du bien-être. La satisfaction de vie atteint son apogée à cet âge. C’est un peu comme si après des décennies de course effrénée, vous pouviez enfin vous poser, regarder autour de vous et vous dire : « Ça va, j’ai bien géré ». Vos enfants sont peut-être devenus des adultes responsables (du moins, on l’espère), votre carrière est derrière vous, et vous avez tout le loisir de profiter des petits plaisirs de la vie : balades dans la nature, séances de jardinage ou simplement savourer un bon bouquin dans le calme. À 70 ans, la vie est douce.

Mais, soyons honnêtes, ce n’est pas tout rose. L’affect positif, celui qui déclenche l’enthousiasme et la joie spontanée, continue de diminuer tout au long de la vie. Même si vous êtes globalement satisfait, l’euphorie pure n’est plus aussi fréquente qu’avant. Ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose, car la tranquillité remplace souvent ces montées d’adrénaline.



Après 70 ans, le bonheur se dégrade-t-il vraiment ?

La vie après 70 ans n’est pas toujours une promenade de santé. La satisfaction de vie commence à décroître doucement mais sûrement, à mesure que l’on approche des 90 ans et au-delà. La santé devient un facteur déterminant, et les petites douleurs du quotidien peuvent assombrir le tableau. En parallèle, l’affect négatif fait son grand retour après 60 ans, et culmine autour de 87 ans. Si vous espériez que le bonheur soit une ligne droite vers le haut, désolé de briser l’illusion, mais la vieillesse apporte son lot de défis.

Cependant, malgré ces ombres au tableau, il est important de garder en tête que le bonheur n’est pas une simple équation. Le fait de ressentir moins d’affect positif ne signifie pas que l’on est malheureux, de la même manière qu’une baisse de satisfaction n’efface pas les moments de bonheur que l’on peut encore vivre. Chaque période de la vie apporte ses joies et ses défis.

Les années 40 : la fameuse crise de la quarantaine

Bien sûr, impossible de parler du bonheur à différents âges sans évoquer la crise de la quarantaine, ce moment fatidique où vous réalisez que la moitié de votre vie est peut-être déjà passée. Cette phase, souvent marquée par un tourbillon de doutes, n’est cependant pas la fin de votre bonheur. Certes, il peut y avoir des remises en question : « Est-ce que j’ai accompli ce que je voulais ? », « Est-ce que je suis vraiment satisfait de ma vie ? », mais cela fait aussi partie du cheminement vers une plus grande paix intérieure.

D’ailleurs, c’est à cette période que beaucoup de gens trouvent un nouveau souffle. On se rend compte que le bonheur ne dépend pas toujours des grandes réussites, mais plutôt des petits plaisirs quotidiens, des moments passés en famille ou entre amis, et des accomplissements personnels qui n’ont rien à voir avec la carrière ou les possessions matérielles.

Conclusion : chaque âge a son bonheur

Alors, à quel âge est-on vraiment le plus heureux ? Eh bien, cela dépend de ce que vous entendez par « heureux ». Si vous cherchez la satisfaction de vie, alors l’âge d’or se situe autour de 70 ans. Si vous cherchez l’euphorie et l’enthousiasme juvénile, cela se passe plutôt pendant l’enfance, avant que la réalité des responsabilités ne s’installe.

Ce que l’on peut retenir, c’est que le bonheur n’est pas un état permanent, mais plutôt un chemin en constante évolution. Chaque étape de la vie offre ses propres moments de joie et ses propres défis. Le secret est peut-être de ne pas se focaliser uniquement sur une période spécifique, mais d’apprendre à apprécier chaque instant pour ce qu’il est, que vous ayez 9, 40 ou 87 ans.

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