La Vague d’OVNIs de l’Alberta

La Vague d’OVNIs de l’Alberta

Durant l’année 1967, l’Alberta a connu une série d’événements qui, encore aujourd’hui, font frissonner les amateurs d’ufologie… ou éclater de rire les sceptiques. Des témoignages d’apparitions lumineuses, des disques volants silencieux, et une mystérieuse plaque de cuivre découverte sur une pelouse humide d’Edmonton ont alimenté les conversations de salon comme les forums en ligne.
Mais ces histoires ont-elles vraiment eu lieu, ou ne sont-elles que de savoureuses inventions d’esprits en quête de fantastique ?
Entre crédulité, canulars et phénomènes inexpliqués, cette chronique vous propose de revisiter cette étrange vague albertaine.
Un voyage rétro dans une époque où tout semblait possible, même l’improbable.
Et qui sait, peut-être que vous aussi, après lecture, lèverez les yeux vers le ciel avec un doute charmant.

Le ciel s’agite au-dessus des prairies

Le Canada ne manque pas de mystères, mais certains semblent tout droit sortis d’un épisode des X-Files avant l’heure. Durant l’année 1967, la province de l’Alberta a été le théâtre de phénomènes étranges, lumineux, parfois bruyants, souvent silencieux… mais toujours déroutants. Plusieurs témoignages évoquent des objets non identifiés se déplaçant à grande vitesse dans le ciel nocturne, défiant les lois de l’aviation connue.

À Calgary, Red Deer, Fort McMurray et même dans de plus petits villages agricoles, des hommes et femmes d’âge mûr, peu enclins à l’exagération, ont affirmé avoir vu des disques, des sphères ou des formes triangulaires survoler leur région sans bruit, puis s’évanouir à la verticale. On parle parfois de faisceaux lumineux, de perturbations électromagnétiques, et même de comportements étranges des animaux de ferme. De quoi faire froncer les sourcils à un technicien du NORAD… ou sourire un amateur de science-fiction.

Mais le clou de cette étrange série d’événements, c’est à Edmonton qu’il fut planté. Et il était en cuivre.

Un dimanche comme les autres… ou presque

Nous sommes le dimanche 5 novembre 1967. L’air est frais, humide. Les feuilles mortes jonchent les pelouses fatiguées de l’automne. Un homme du quartier Calder, dans le nord-ouest d’Edmonton, sort tôt pour prendre son café dehors, comme à son habitude. En marchant vers sa clôture arrière, il remarque quelque chose d’anormal : une dépression circulaire dans sa pelouse. Et en son centre, un objet.

L’élément intrigue. Il s’agit d’une plaque ovale, irrégulière, d’environ 30 centimètres de long, en métal. Cuivre ? Bronze ? En tout cas, la surface est oxydée mais intacte, légèrement enfoncée dans la terre détrempée. Il la ramasse. L’objet est tiède, comme s’il avait été chauffé, alors que l’air du matin pique les doigts.

Et le plus étrange ? Des gravures, ou plutôt des symboles : formes géométriques, spirales, lignes courbes et traits parallèles. Aucun alphabet connu. Aucun langage humain. L’homme, intrigué mais prudent, alerte les autorités. Et c’est là que le mystère commence vraiment.

Les autorités et le silence radio

À cette époque, la Guerre froide bat son plein. Toute anomalie est scrutée, disséquée, classifiée. Une patrouille locale est envoyée pour examiner l’objet. Des photos sont prises. Puis, tout disparaît dans un grand flou administratif. La plaque ? Emportée pour « analyse ». Les résultats ? Jamais communiqués.

L’homme qui a trouvé l’objet, décrit comme rationnel et sans tendances à l’exagération, ne cherche ni gloire ni argent. Il veut juste comprendre. Mais il ne recevra aucune réponse officielle. Des années plus tard, il affirmera qu’aucune autorité ne l’a jamais recontacté, et que les seules personnes à le questionner à nouveau… étaient des ufologues curieux.

La rumeur enfle

Dans les semaines qui suivent, les journaux locaux relaient timidement l’affaire. Certains parlent d’un canular bien ficelé. D’autres évoquent une relique perdue ou un artefact laissé par une mission secrète. Mais pour les ufologues — déjà nombreux en Amérique du Nord depuis les cas de Roswell ou de Kenneth Arnold — cette histoire devient un petit bijou.

La plaque de cuivre d’Edmonton s’inscrit bientôt dans une liste grandissante d’artefacts « impossibles » associés à des apparitions d’OVNI. Elle alimente des discussions passionnées, entre hypothèses extraterrestres, expériences gouvernementales et… canulars urbains.

Car évidemment, certains sceptiques crient à la supercherie. Trop parfait, trop mystérieux, trop « cinématographique ». Et il faut bien avouer que cette plaque, avec ses motifs abstraits et son timing impeccable, a des airs de scénario de film.

Et si ce n’était qu’un canular ?

Il faut rester lucide : l’histoire possède les ingrédients parfaits pour un bon mystère… mais aussi pour une belle invention. Il n’existe aujourd’hui aucune preuve matérielle de l’existence de cette plaque. Les photographies auraient été détruites ou perdues, les archives municipales n’en parlent pas, et les rares témoignages qui subsistent sont oraux, flous, parfois contradictoires.

Mais cela empêche-t-il le récit de fasciner ? Pas du tout.

C’est même là toute la beauté de l’affaire : elle oscille en permanence entre crédibilité locale et légende urbaine. L’histoire est trop charmante, trop bien ficelée, trop Alberta-style pour ne pas rester gravée dans la mémoire collective.

Une Alberta tournée vers les étoiles

La vague d’OVNI de 1967 ne se résume pas à cette plaque. Dans l’ensemble de la province, on rapporte cette année-là une augmentation anormale de signalements d’objets aériens inexpliqués. Le ministère de la Défense canadien reçoit plusieurs appels, certains venant même de pilotes civils.

Un rapport non classifié de l’époque mentionne que l’activité aérienne inhabituelle dans l’Ouest canadien ne peut être attribuée à des avions commerciaux, à des satellites connus ni à des tests militaires. La conclusion ? Phénomènes atmosphériques non identifiés. Ce qui, dans le langage militaire, veut souvent dire : « On ne sait pas, mais on ne veut pas paniquer la population. »

De nombreux chercheurs indépendants ont depuis tenté de recouper les témoignages, d’analyser les conditions météorologiques, les enregistrements radar, ou encore les journaux de bord d’avions. Les résultats sont fascinants… mais jamais concluants.

Les passionnés gardent la foi

Aujourd’hui, plus d’un demi-siècle après les faits, les forums, documentaires et chaînes YouTube spécialisés dans l’ufologie canadienne ne cessent de revenir sur cette année-là. La plaque de cuivre, bien qu’invisible, est devenue une icône du mystère local, une Madeleine de Proust métallique pour passionnés du paranormal.

Certains ont tenté de la reproduire en impression 3D à partir des descriptions disponibles. D’autres ont écrit des fictions inspirées de l’événement. Quelques rêveurs affirment même en avoir vu une jumelle… dans un champ près de Leduc. Mais, jusqu’à preuve du contraire, tout cela reste dans la sphère du possible poétique.

Finalement… faut-il y croire ?

Libre à chacun de choisir. Peut-être que l’OVNI d’Edmonton et sa fameuse plaque ne sont qu’un conte moderne, une jolie légende de l’Ouest canadien. Peut-être aussi que, ce jour-là, quelque chose s’est posé dans un jardin tranquille avant de repartir vers l’inconnu, en oubliant un petit morceau de métal, comme un clin d’œil cosmique.

Ce qui est certain, c’est que l’histoire continue de faire parler. Et que parfois, dans un monde saturé d’explications, une bonne énigme, même invérifiable, fait un bien fou à l’imaginaire.

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